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Témoignage

Nos anciens élèves

Marine Lalanne
Promo 2015

Marine Lalanne

Bordeaux Visuel merchandiser

Marine Lalanne, diplômée du Campus du Lac en 2015, est aujourd’hui Visual Merchandiser chez IKEA Toulouse. Spécialisée dans ce poste depuis le bac, elle nous témoigne de son parcours et comment elle est parvenue à trouver sa place dans cette entreprise mondialement connue. “C’est une entreprise que j’idéalise et aujourd’hui j’y suis !”. 

Bonjour Marine ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours de formation ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

J’ai fait un bac professionnel à Toulouse. C’était un bac “métier de l’artisanat d’art” option Visual Merchandiser. Donc j’étais pendant trois ans au lycée du Mirail. J’ai obtenu mon bac en 2013. C’était super formateur car j’ai pu réaliser beaucoup de stages.

À l’issue de mon bac j’avais 19 ans et je ne me sentais pas de travailler tout de suite. C’est pourtant la suite logique après un bac pro mais j’ai préféré continuer les études et attendre avant d’affronter le monde professionnel. Je voulais vraiment continuer sur une formation visual merchandiser. C’est alors que je suis tombée sur le Campus du Lac. Suite à un salon de l’étudiant à Bordeaux, je me suis rendue aux portes ouvertes et j’ai décidé que c’était l’école où je voulais étudier.

Je souhaitais faire l’école en alternance. J’avais alors trouvé l’entreprise ALINÉA, au poste de Visual Merchandiser. Mais celle-ci m’a lâchée 15 jours avant la rentrée. Je me suis donc retrouvée à faire ma première année de formation en cursus général et non en alternance.

J’étais donc en plein temps à l’école et j’ai dû réaliser deux stages. Le premier que j’ai fait à IKEA Bordeaux puis le deuxième à IKEA Toulouse.

À la suite de mon stage chez IKEA Toulouse, ils ont accepté de me prendre en alternance pour ma deuxième année.

Comme je sortais d’un bac pro, j’avais déjà beaucoup d’expérience sur ce que proposait l’école. Il y avait de nombreux cours que j’avais déjà eu au lycée et c’est pour ça que l’idée de faire de l’alternance m’aurait permis d’appliquer mes connaissances au monde professionnel.

Au final, avec du recul, je suis contente d’avoir effectué cette première année en cursus général. Ça m’a permis de prendre mes marques dans l’école et de mieux m’intégrer dans le groupe.

Puis j’ai été diplômée en juin 2015 !

Suite à tes études, quel à été ton chemin avant de devenir Visual Merchandiser chez IKEA Toulouse?

Suite à mes études, IKEA Toulouse a décidé de me garder en CDD de juin à décembre en tant que Visual Merchandiser. En décembre je n’ai pas renouvelé mon CDD et je suis partie à l’étranger. Pendant un an j’étais jeune fille au pair et j’ai vécu dans une famille à San Francisco. Le but de cette aventure était d’avoir un salaire tout en apprenant l’anglais.

C’est 15 jours avant mon retour en France, que mon ancienne patronne m’a contacté pour m’informer qu’il avait besoin de quelqu’un. Je suis donc retournée travailler à IKEA Toulouse, toujours au même poste, en CDD.

J’ai enchaîné quelques CDD puis en juin 2018 j’ai signé mon CDI pour le poste de Visual Merchandiser.

C’est quoi ton métier concrètement ?

Visual Merchandiser au sens large, c’est décorateur et architecte pour les commerces. On s’occupe des vitrines des magasins et de l’aménagement des commerces. Ça peut être aussi l’aménagement des stands lors des expos et des évènements. On fait vraiment de la décoration pour les commerces mais au sens éphémère. On doit mettre en avant les produits afin que les clients les achètent.

Plus précisément, mon poste chez IKEA, c’est implanter les nouvelles collections, mettre en place les vitrines de Noël, d’été. Pour ceux qui sont déjà allés chez IKEA, mon rôle passe par l’aménagement des univers dans le magasin, les fausses chambres, les fausses cuisines…Donc c’est très large !

L’avantage avec ce poste c’est que je suis basée à Toulouse mais je suis amenée à faire des projets dans d’autres magasins. Je suis allée travailler pour le magasin de Lyon, celui de Bayonne, pour le siège à Paris et même en Suède !

Tu travailles avec quel type de personne ? Quelle est ta relation avec les clients de chez IKEA ?

Pour ce qui est de l’organisation, à Toulouse on est six visual merchandisers, il y a deux graphistes, deux menuisiers et quatres architectes. On est une équipe ! On travaille en lien avec le service vente car c’est un travail de coopération.

On est parfois confronté à voir les clients, qui nous posent des questions de temps en temps. La clientèle fait partie de notre quotidien mais je ne suis pas vendeuse. Je travaille parfois au bureau et je dois parfois aller dans les magasins. En ce moment par exemple, je prépare la saison de Noël. Je travaille exclusivement sur ordinateur, mais je suis amenée à voir les clients quand je passe dans le magasin pour voir les produits. Ils viennent souvent vers moi pour me poser des questions du type “où est ce que je peux trouver ce coussin ? “Qu’est ce qui irait bien avec ça ?” et dans ces moments là je les renvoie bien évidemment vers un vendeur.

Deuxième point ou je peux être en relation avec les clients, c’est quand on implante des projets. Ce sont des missions où on passe du temps dans les magasins et donc les clients ne font pas forcément la différence entre les décorateur et vendeur du fait qu’on soit tous habillé pareil…

Comment avez-vous fait face à la crise sanitaire quand les magasins étaient fermés ? 

On a eu la chance de continuer à travailler car on a été sollicité pour faire du click and collect. Notre fiche metier a donc un peu bougé. On devait s’occuper de faire les préparations des colis que les clients venaient ensuite chercher. J’ai donc fait beaucoup de préparation.

On en a profité pour faire des travaux dans le magasin et le remettre au carré. Finalement c’était un peu une chance d’avoir le magasin fermé car on a pu s’occuper de tout un tas de choses qu’on a en général pas le temps de faire !

Et plus tard, on fait quoi ?

Je suis quelqu’un de mobile. Donc aujourd’hui je suis revenue à Toulouse car j’avais une opportunité en revenant de l’étranger. Mais je l’avoue je suis un peu dans mon train train habituel.

Donc à l’avenir pourquoi pas évoluer au sein de IKEA, au poste de responsable équipe par exemple ou travailler seulement pour le siège.

Honnêtement j’ai plein d’idées en tête donc c’est flou pour le moment. Je réfléchis aussi à “est-ce que je reste à IKEA ? “ et voir ce qui se passe ailleurs.

Pour l’instant je prend ce qu’il y a prendre. C’est très formateur de commencer dans une grande entreprise comme IKEA quand on se lance.

Mais à moyen long terme je pense que j’irais voir comment ça se passe autre part car je ne me vois pas faire toute ma carrière là-bas.  

Un conseil à donner aux jeunes qui cherchent leur voie ?

Il faut oser et ne pas avoir peur de prendre une nouvelle voie. Pour ma petite expérience, dans ma promo il y avait des personnes qui avaient une quarantaine d’années et qui avait à côté une vie de famille et même un autre boulot.  Personnellement j’ai trouvé ça extraordinaire et c’était un partage d’expérience super enrichissant.

Je dirais aussi qu’il faut y aller au culot et oser utiliser le carnet d’adresse ! Pour ma part c’est comme ça que je suis rentrée à IKEA. Je pensais que c’était impossible de travailler là-bas.  Pour moi c’était le genre de boite que tu idéalises et où tu dis que tu ne seras jamais prise.

C’était pendant ma première année au Campus du Lac, et je réalisais mon stage chez Auchan avec une collègue de classe.  Au bout d’une semaine ça se passait déjà super mal. Je savais que c’était une chance de pouvoir réaliser des stages en entreprise et je ne voulais pas gâcher six semaines de ma formation. On est donc allé voir le directeur du campus pour lui dire qu’on ne pouvait pas continuer dans cette entreprise.

C’est à ce moment qu’il nous a regardé et nous a demandé “Vous aimeriez faire votre stage où ?” On a alors répondu que notre rêve c’était de faire un stage chez IKEA mais que c’était impossible. Il nous a dit, “Pourquoi c’est impossible ?” et on a répondu “Parce qu’on a pas les contacts”. Et à ce moment même il a pris son téléphone et a donné un coup de fil à la responsable décoration de IKEA. Deux heures après, on était en entretien à IKEA et je suis aujourd’hui en CDI là-bas au poste de Visual Merchandiser.

 

De nos jours il faut oser et saisir les opportunités qui s’offrent à nous.